                  <p>Le président américain a affirmé lors d'une déclaration à la presse, au côté de son homologue russe, qu'ils appelleraient dans la foulée les dirigeants de pays de l'Otan, ainsi que le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, "pour leur parler de la rencontre d'aujourd'hui".</p>
                  <p>Le président russe Vladimir Poutine a, lui, qualifié de "constructifs" et "respectueux" ses pourparlers avec le dirigeant américain Donald Trump sur la base militaire Elmendorf-Richardson en Alaska.</p>
                  <p>"Nos négociations se sont déroulées dans une atmosphère constructive et de respect mutuel", a déclaré M.Poutine au côté de M.Trump lors d'une conférence de presse commune, qualifiant aussi ces échanges de "très approfondis et utiles".</p>
                  <p>Les deux présidents ont conclu leur conférence de presse sans répondre aux questions.</p>
          

Trump: rencontre avec Poutine "productive"

                  <p>"Les négociations en petit comité ont pris fin", a-t-il fait savoir sur Telegram, sans qu'il soit clair dans l'immédiat si ces négociations seront suivies par celles en comité élargi entre les deux délégations. Les deux dirigeants doivent tenir une conférence de presse commune ultérieurement.</p>
          

Fin des débats Trump-Poutine à huis clos

                  <p>Le président américain a offert à son homologue russe un retour soigneusement chorégraphié sur la scène diplomatique, plus de trois ans après l'invasion russe, qui a déclenché le plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.</p>
                  <p>Arrivé le premier sur la base militaire d'Elmendorf-Richardson, Donald Trump a attendu que son homologue russe s'avance vers lui sur le tarmac.</p>
                  <p>Les deux dirigeants ont échangé une poignée de main et des amabilités.</p>
                  <p>Puis ils ont marché le long d'un tapis rouge bordé de militaires en grande tenue avant de poser pour les photographes.</p>
                  <p>Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump pour rejoindre le lieu de leur réunion.</p>
                  <h2>Pas de tête-à-tête</h2>
                  <p>Laquelle ne se tiendra pas en tête-à-tête, comme initialement prévu, mais avec deux conseillers de part et d'autre.</p>
                  <p>Pour Donald Trump, il s'agira du secrétaire d'Etat Marco Rubio et de Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie.</p>
                  <p>Vladimir Poutine, dont c'est le premier déplacement en Occident depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, est accompagné du chef de la diplomatie Sergueï Lavrov et de Iouri Ouchakov, son conseiller diplomatique.</p>
                  <p>De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l'Ukraine et les Européens redoutent par-dessus tout qu'elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain.</p>
                  <h2>"Cinq minutes"</h2>
                  <p>Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré "compter" sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.</p>
                  <p>Les soldats russes "continuent à tuer le jour des négociations", a-t-il déploré, tandis que l'armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s'étaient emparés ces derniers jours, lors d'une avancée particulièrement rapide.</p>
                  <p>Donald Trump s'est vanté de savoir en "cinq minutes" maximum si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin serait un fiasco.</p>
                  <p>Si tout se passe bien, le président américain, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, assure que "cette rencontre va ouvrir la voie à une autre", à trois, avec Volodymyr Zelensky.</p>
                  <h2>"Oeuvrer pour la paix"</h2>
                  <p>Le choix de l'Alaska est truffé de symboles.</p>
                  <p>Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux Etats-Unis au XIXe siècle. Il a ensuite été un avant-poste de la Guerre froide, quand l'Amérique et l'Union soviétique se toisaient de part et d'autre du détroit de Bering.</p>
                  <p>Le président ukrainien et les dirigeants européens devront attendre que l'imprévisible président américain, comme il s'est engagé, les informe de la teneur de son entrevue.</p>
                  <p>Vladimir Poutine "a aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu" en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz.</p>
                  <p>La première réunion sera suivie par un repas de travail, avec davantage de ministres et conseillers.</p>
                  <p>Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse pour des journalistes du monde entier, devant un fond bleu portant l'inscription "Pursuing Peace" ("Oeuvrer pour la paix").</p>
                  <h2>"Donnant-donnant"</h2>
                  <p>Cette paix semble bien lointaine, tant les positions des deux belligérants paraissent pour l'heure irréconciliables.</p>
                  <p>La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.</p>
                  <p>C'est inacceptable pour Kiev, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.</p>
                  <p>Donald Trump, qui depuis l'invasion russe de l'Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle de "donnant-donnant" en matière de concessions territoriales.</p>
                  <p>Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes.</p>
                  <p>Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un "deal" forcément avantageux pour lui.</p>
                  <p>Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d'une "grande Russie" qu'il voudrait reconstituer.</p>
                  <p>"Je ne vais pas être content s'il n'y a pas de cessez-le-feu aujourd'hui", a confié Donald Trump durant le vol vers l'Alaska. Il s'est même dit prêt à quitter abruptement la table des discussions.</p>
          

Le sommet entre Trump et Poutine a commencé

                  <p>Sur le tarmac, le président russe a marché vers son homologue américain sur un tapis rouge et les deux dirigeants se sont serré la main, Vladimir Poutine glissant quelques mots à Donald Trump. Peu après, ils ont échangé une deuxième poignée de main devant un podium "Alaska 2025" avant de monter tous les deux dans la même voiture.</p>
          

Trump et Poutine se serrent la main

<p>"Les op&eacute;rations de r&eacute;cup&eacute;ration de l'appareil, au large de la plage de la Pichette &agrave; Corseaux, pr&egrave;s de Vevey, se sont d&eacute;roul&eacute;es &agrave; l'aide d'une barge sp&eacute;cialement affr&eacute;t&eacute;e dans la zone, &eacute;quip&eacute;e d'une grue et d'un treuil", a indiqu&eacute; &agrave; Keystone-ATS David Guisolan, porte-parole de la police cantonale vaudoise. Elles ont &eacute;t&eacute; men&eacute;es par le Service suisse d'enqu&ecirc;te de s&eacute;curit&eacute; (SESE), en coordination avec la brigade lacustre de la police vaudoise.</p>
<p>Des plongeurs se sont assur&eacute;s de tous les contr&ocirc;les sous l'eau, notamment la fixation des cordages et du c&acirc;ble de treuillage, a expliqu&eacute; le porte-parole. L'&eacute;pave reposait &agrave; environ 30 m&egrave;tres de profondeur. Elle a &eacute;t&eacute; extraite de l'eau aux alentours de 16h15, a constat&eacute; Keystone-ATS sur place. Les premi&egrave;res op&eacute;rations avaient d&eacute;but&eacute; en matin&eacute;e. L'accident n'avait pas fait de bless&eacute;s graves. La pollution a &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;e comme &eacute;tant faible.</p>
<div class="link-preview-container"><a class="link-preview" href="https://frapp.ch/fr/articles/stories/un-petit-avion-sabime-dans-le-lac-leman" target="_blank" rel="noopener"><img class="frapp-img" src="https://media.frapp.ch/image/2025/08/1308582/conversions/20250812171949716-500x281.jpg" border="0" />
<div class="link-preview__content">
<div class="link-preview__badge"><span>Accident a&eacute;rien</span></div>
<div class="link-preview__title"><span>Un petit avion s'ab&icirc;me dans le lac L&eacute;man</span></div>
<div class="link-preview__description"><span>Un petit avion de tourisme biplace s'est ab&icirc;m&eacute; mardi apr&egrave;s-midi dans le lac L&eacute;man au large de Vevey (VD). Les deux personnes &agrave; bord ont pu s'extraire de l'appareil et monter sur une embarcation priv&eacute;e. Il n'y a pas eu de bless&eacute;. L'avion a coul&eacute; au fond du lac.</span></div>
</div>
</a></div>
<p>Des contr&ocirc;les pr&eacute;liminaires avaient &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s dans la semaine pour s'assurer que l'avion - un ICP Savannah S - puisse &ecirc;tre remont&eacute; sans risque, pr&eacute;cise encore M. Guisolan. "La pollution a &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;e comme faible. Il restait encore un peu d'hydrocarbure dans le petit biplace". Un bateau-remorque tractant la barge devait ensuite ramener l'appareil accident&eacute; de quelque 600 kg &agrave; terre.</p>
<h2>Un plaisancier &agrave; la rescousse</h2>
<p>L'accident a eu lieu mardi peu avant 16h00. L'avion de tourisme a tent&eacute; un amerrissage d'urgence pour des raisons qui restent encore &agrave; d&eacute;terminer. Il &eacute;tait en train de regagner l'a&eacute;rodrome de Bex, d'o&ugrave; il avait d&eacute;coll&eacute; dans la matin&eacute;e, lorsqu'il a commenc&eacute; &agrave; perdre de l'altitude au-dessus du lac L&eacute;man, selon la police. A la suite du choc avec l'eau, il s'est retourn&eacute; frontalement avant de couler.</p>
<p>Les deux personnes se trouvant &agrave; bord ont pu sortir par leurs propres moyens et ont pu ensuite monter dans une embarcation priv&eacute;e, venue les secourir. Elles n'ont &eacute;t&eacute; que l&eacute;g&egrave;rement bless&eacute;es. Le pilote est un ressortissant vaudois de 62 ans, accompagn&eacute; d'une passag&egrave;re, &acirc;g&eacute;e de 31 ans, originaire de Belgique. Il s'agissait d'un vol priv&eacute;. Personne d'autre n'a &eacute;t&eacute; bless&eacute; sur le lac.</p>
<p>Puisqu'il s'agit d'un accident d'aviation civile, c'est le Minist&egrave;re public de la Conf&eacute;d&eacute;ration (MPC) qui est comp&eacute;tent pour les poursuites p&eacute;nales relatives aux infractions commises &agrave; bord d'un a&eacute;ronef. Le SESE est quant &agrave; lui charg&eacute; d'enqu&ecirc;ter sur la cause de l'accident en coordination avec les gendarmes de l'Unit&eacute; de circulation.</p>

L'avion accidenté dans le Léman récupéré

<p>Pas moins de 64% de la population soudanaise, soit environ 28,4 millions de personnes, se trouve en situation d'ins&eacute;curit&eacute; alimentaire aigu&euml;.</p>
<p>"Face &agrave; cette situation, la Direction du d&eacute;veloppement de la coop&eacute;ration (DDC) a d&eacute;cid&eacute; de d&eacute;bloquer 4 millions de francs de son budget en faveur du Fonds humanitaire des Nations Unies pour le Soudan (SHF)", indique le D&eacute;partement f&eacute;d&eacute;ral des affaires &eacute;trang&egrave;res (DFAE) vendredi dans un communiqu&eacute;.</p>
<p>Ce montant vise &agrave; renforcer le soutien aux ONG internationales, nationales et locales, qui ont plus facilement acc&egrave;s aux zones les plus touch&eacute;es et difficiles d'acc&egrave;s, pr&eacute;cise-t-il. Depuis 2023, le DFAE a allou&eacute; plus de 135 millions de francs pour soutenir la population soudanaise.</p>
<p>Le pays est plong&eacute;, depuis plus de deux ans, dans une grave crise humanitaire, en raison des combats entre les Forces arm&eacute;es soudanaises et les Forces de soutien rapides. Plus de 10 millions de personnes sont actuellement d&eacute;plac&eacute;es &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur du pays et pr&egrave;s de 4 millions ont fui dans les pays voisins. Selon les Nations Unies, plus de 30 millions de personnes ont besoin d&rsquo;aide humanitaire au Soudan.</p>

La Suisse débloque 4 millions pour le Soudan

                  <p>L'homme, âgé d'une vingtaine d'années, a été attaqué alors qu'il marchait sur un sentier du mont Rausu, sur l'île septentrionale de Hokkaido, jeudi matin, a déclaré un porte-parole de la police locale à l'AFP.</p>
                  <p>Avant de découvrir le corps, les autorités avaient d'abord trouvé un portefeuille, contenant des pièces d'identité, une montre, une chemise ensanglantée, un chapeau ainsi que des traces de sang sur des arbres et le sol, a indiqué l'agence de presse Kyodo en citant la police.</p>
                  <p>Dans ce même secteur, des chasseurs ont capturé et tué un ours près du sentier, a déclaré à l'AFP un employé de la ville de Shari, où a eu lieu l'attaque.</p>
                  <p>Une analyse ADN doit être effectuée pour déterminer s'il s'agit de l'animal coupable de l'attaque mortelle.</p>
                  <p>Le nombre d'ours bruns sur l'île d'Hokkaido a diminué en 2023 pour la première fois depuis 1991, selon les dernières estimations publiées en août. Il y en avait environ 11'600 fin 2023, soit 500 de moins que l'année précédente.</p>
                  <p>Le gouvernement de Hokkaido a lancé une chasse sans précédent aux ours bruns, avec 1804 spécimens capturés d'avril 2023 à mars 2024.</p>
                  <p>Au Japon, les rencontres entre humains et ours ont atteint un niveau record, avec 219 personnes attaquées et six morts sur cette même période.</p>
          

Un ours tue un randonneur au Japon

<p>Les emplois touch&eacute;s se trouvent principalement dans l'horlogerie, l'industrie des machines et des m&eacute;taux, ainsi que l'alimentaire, a averti vendredi la fa&icirc;ti&egrave;re Economiesuisse.</p>
<p>Pour la f&eacute;d&eacute;ration des entreprises helv&eacute;tiques, "les cons&eacute;quences pourraient &ecirc;tre encore plus lourdes, car des fournisseurs et des prestataires de services en p&acirc;tissent aussi indirectement".</p>
<p>Washington a annonc&eacute; le 1er ao&ucirc;t que les exportations helv&eacute;tiques vers les Etats-Unis seront soumises &agrave; des droits de douane de 39% &agrave; partir du 7 ao&ucirc;t, arguant du d&eacute;ficit commercial entre les deux pays. Les produits pharmaceutiques, le moteur des exportations suisses, sont pour l'heure exempt&eacute;s, mais le pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump leur a promis des taxes allant jusqu'&agrave; 250% si les groupes pharmaceutiques ne r&eacute;duisent pas leurs tarifs.</p>
<p>"Si des droits de douane devaient &ecirc;tre pr&eacute;lev&eacute;s sur les m&eacute;dicaments, de nombreux postes seraient &eacute;galement concern&eacute;s dans l'industrie pharmaceutique", a averti Economiesuisse.</p>
<p>Dans le d&eacute;tail, l'&eacute;lectronique et l'horlogerie voient pr&egrave;s de 20'000 postes affect&eacute;s par les droits de douane, suivis du secteur alimentaire et du tabac (pr&egrave;s de 14'200 postes) et la pharma (environ 13'900 emplois).</p>
<h2>Fournisseurs aussi dans la tourmente</h2>
<p>"En r&eacute;alit&eacute;, les entreprises exportatrices comptent probablement davantage d'employ&eacute;s, en moyenne, raison pour laquelle le nombre r&eacute;el de personnes concern&eacute;es devrait &ecirc;tre plus &eacute;lev&eacute;", a pr&eacute;venu la fa&icirc;ti&egrave;re.</p>
<p>Selon la f&eacute;d&eacute;ration, "les cons&eacute;quences n&eacute;gatives du d&eacute;savantage concurrentiel que repr&eacute;sentent les droits de douane am&eacute;ricains ne se limiteront pas aux entreprises qui exportent vers les Etats-Unis", mais "affecteront &eacute;galement les fournisseurs de l'industrie d'exportation suisse".</p>
<p>Alors que le Conseil f&eacute;d&eacute;ral s'est dit d&eacute;termin&eacute; &agrave; poursuivre le dialogue avec les Etats-Unis, Economiesuisse a appel&eacute; les responsables politiques &agrave; "all&eacute;ger rapidement et efficacement les charges administrative et r&eacute;glementaire des entreprises" et &agrave; "compenser le d&eacute;savantage concurrentiel sur le march&eacute; am&eacute;ricain par une am&eacute;lioration des conditions-cadre en Suisse".</p>

Les droits de douane menacent 100'000 postes

<p>Le pays, le cinqui&egrave;me le plus peupl&eacute; au monde, est l'un des plus vuln&eacute;rables aux effets du changement climatique et, pr&eacute;viennent les autorit&eacute;s, les pluies vont encore s'intensifier ces deux prochaines semaines.</p>
<p>Les 255 millions de Pakistanais ont d&eacute;j&agrave; subi ces derni&egrave;res ann&eacute;es des inondations massives et meurtri&egrave;res, des explosions de lacs glaciaires et des s&eacute;cheresses in&eacute;dites, autant de ph&eacute;nom&egrave;nes qui vont se multiplier sous l'influence du d&eacute;r&egrave;glement climatique, pr&eacute;viennent les scientifiques.</p>
<p>Ces derni&egrave;res 24 heures, les pluies diluviennes les plus meurtri&egrave;res ont eu lieu dans diff&eacute;rents districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontali&egrave;re de l'Afghanistan, qui d&eacute;plore &agrave; elle seule 150 d&eacute;c&egrave;s. Dans le village de Salarzai, dans le district de Bajaur, des dizaines d'habitants regardent les pelleteuses creuser la boue qui a tout recouvert d'un coup.</p>
<p>De la masse marron&acirc;tre, la pelle m&eacute;canique sort un matelas ou des v&ecirc;tements, derniers vestiges des vies tout juste englouties. Dans le ciel, un h&eacute;licopt&egrave;re survole ce qui ressemble d&eacute;sormais au lit d'une rivi&egrave;re boueuse. L&agrave;, se dressaient des maisons de terre battue, emport&eacute;es comme des f&eacute;tus de paille par la coul&eacute;e de boue.</p>
<h2>Mousson "inhabituelle"</h2>
<p>Un autre h&eacute;licopt&egrave;re, un MI-17 sovi&eacute;tique, devait lui aussi amener vivres et mat&eacute;riel de sauvetage. Mais "il s'est &eacute;cras&eacute; en raison d'une mauvaise m&eacute;t&eacute;o" avant d'arriver &agrave; Bajaur, a rapport&eacute; Ali Amin Gandapur, ministre en chef de la province. "Les cinq membres de l'&eacute;quipage dont deux pilotes, sont morts", a-t-il ajout&eacute;.</p>
<p>L'Autorit&eacute; provinciale de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a d&eacute;clar&eacute; "sinistr&eacute;s" de nombreux districts o&ugrave; "des &eacute;quipes de secours ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ploy&eacute;es en renfort" pour tenter d'approcher des hameaux &agrave; la g&eacute;ographie accident&eacute;e.</p>
<p>"Dans le district de Buner, une douzaine de villages ont &eacute;t&eacute; s&eacute;v&egrave;rement touch&eacute;s par les trombes d'eau", ajoute l'Autorit&eacute;, qui compte plusieurs dizaines de maisons et plusieurs &eacute;coles et b&acirc;timents publics endommag&eacute;s.</p>
<p>Neuf autres personnes ont trouv&eacute; la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administr&eacute; par l'Inde, au moins 60 victimes ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;es dans un village himalayen --et 80 autres sont toujours port&eacute;es disparues. Enfin, cinq personnes sont mortes dans la r&eacute;gion du Gilgit-Baltistan, &agrave; l'extr&ecirc;me nord du Pakistan, qui abrite plusieurs des plus hauts sommets du monde.</p>
<p>Depuis le d&eacute;but d'une mousson estivale qualifi&eacute;e d'"inhabituelle" par les autorit&eacute;s, 477 personnes, dont une centaine d'enfants, ont &eacute;t&eacute; tu&eacute;es par pluies, inondations, coul&eacute;es de boue et autres glissements de terrains, tandis que 763 autres ont &eacute;t&eacute; bless&eacute;es. Les autorit&eacute;s d&eacute;taillent que les trois quarts des victimes ont &eacute;t&eacute; frapp&eacute;es par des crues subites ou des effondrements de maisons, tandis que 10% ont subi des &eacute;lectrocutions ou &eacute;t&eacute; foudroy&eacute;s.</p>
<h2>Mauvaise qualit&eacute; des structures</h2>
<p>Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l'Autorit&eacute; nationale de gestion des catastrophes, "plus de la moiti&eacute; des victimes sont mortes &agrave; cause de la mauvaise qualit&eacute; des structures". Il faut absolument, dit-il, que les particuliers comme les collectivit&eacute;s locales entretiennent "les goutti&egrave;res pour &eacute;viter les effondrements de toits" et que tous limitent les d&eacute;placements sous la pluie ou dans des zones inondables.</p>
<p>Les autorit&eacute;s recommandent d&eacute;sormais d'&eacute;viter le nord touristique du pays, particuli&egrave;rement pris&eacute; l'&eacute;t&eacute; des alpinistes venus du monde entier. Car sur le front du climat, cette ann&eacute;e enregistre des records. En juillet, le Pendjab, o&ugrave; vivent pr&egrave;s de la moiti&eacute; des Pakistanais, a enregistr&eacute; des pr&eacute;cipitations 73% sup&eacute;rieures &agrave; celles de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente.</p>
<p>Durant ce seul mois, la province a recens&eacute; plus de morts que sur la totalit&eacute; de la mousson pr&eacute;c&eacute;dente. La mousson apporte 70 &agrave; 80% des pr&eacute;cipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre et est vitale pour la subsistance de millions d'agriculteurs dans une r&eacute;gion qui compte environ deux milliards d'habitants.</p>
<p>Mais elle peut aussi causer des inondations d&eacute;vastatrices, comme en 2022, lorsque des pluies torrentielles avaient affect&eacute; pr&egrave;s d'un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1.700 personnes avaient alors &eacute;t&eacute; tu&eacute;es et une importante part des r&eacute;coltes avait &eacute;t&eacute; perdue.</p>

Plus de 160 morts en 24 heures au Pakistan

<p>L'&eacute;lection aura lieu lors de la s&eacute;ance du groupe parlementaire le 16 septembre, indique le parti vendredi dans un communiqu&eacute;. Les candidatures seront examin&eacute;es et des auditions organis&eacute;es d'ici l&agrave;.</p>
<p>La candidature de l'Argovienne Maya Bally n'a &eacute;t&eacute; connue qu'&agrave; la fin du d&eacute;lai d'inscription, tandis que la Zurichoise Yvonne B&uuml;rgin avait d&eacute;j&agrave; signifi&eacute; son int&eacute;r&ecirc;t jeudi. Le groupe parlementaire du Centre recherche une nouvelle pr&eacute;sidence en raison de la nomination du Valaisan Philipp Matthias Bregy &agrave; la t&ecirc;te du parti.</p>

Deux candidates pour prendre la tête du Centre au Parlement

                  <p>Toute la péninsule reste en alerte canicule pour le treizième jour consécutif, et même la région du Cantabrique, dans le nord-ouest, jusque-là épargnée, va connaître un pic des températures pouvant dépasser les 40 degrés, a indiqué l'agence météorologique nationale Aemet, mettant en garde que "vendredi, le risque d'incendies" était "très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays", et ce pendant tout le week-end et jusqu'à lundi inclus".</p>
                  <p>Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares déjà réduits en cendres depuis le début de l'année selon les données du Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS). Pour autant, on est encore bien loin de 2022 qui avait vu plus de 306.000 ha partir en fumée.</p>
                  <p>L'Espagne, qui a déjà enregistré trois décès dans ces incendies, dont deux jeunes volontaires trentenaires qui ont péri en tentant d'éteindre le feu en Castille-et-Leon (nord-ouest) a reçu jeudi matin le renfort de deux Canadair envoyés par la France.</p>
                  <p>C'est là qu'une grande partie de l'attention se porte car la région doit lutter contre une douzaine de feux très actifs.</p>
                  <h2>Ligne de train coupée</h2>
                  <p>La ligne de train reliant Madrid à la Galice (nord ouest) reste toujours coupée, ainsi qu'une dizaine d'axes routiers dans le pays.</p>
                  <p>Le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a averti que "la journée d'aujourd'hui sera à nouveau très difficile, avec un risque extrême de nouveaux incendies. Le gouvernement reste mobilisé avec toutes les ressources pour contenir les flammes. Merci, éternellement, à ceux qui luttent en première ligne pour nous protéger", a-t-il écrit sur X.</p>
                  <p>Les incendies sont au coeur du débat politique ces derniers jours, les deux principaux partis, socialistes du PSOE et conservateurs du PP s'écharpant sur leur gestion dans un pays où l'extinction des feux de forêt échoue en principe aux régions, et non pas au gouvernement central qui n'intervient qu'en cas de grande ampleur, et peut mobiliser l'armée, en l'occurrence l'Unité militaire d'urgence (UME), très sollicitée ces derniers jours et appelée en renforts dans de nombreuses régions du pays.</p>
                  <p>Le PP accuse le gouvernement d'avoir réduit le nombre de moyens aériens, tandis que le PSOE s'en défend et critique les leaders de l'opposition "absents" du terrain en plein incendie, reprochant à certains d'être en vacances lorsque leur région est en proie aux flammes.</p>
          

Des incendies dévorent l'Espagne

<p>"Un optimisme obligatoire est diffus&eacute; par les deux parties, mais un r&eacute;sultat mutuellement acceptable reste incertain", estime Tamas Varga, analyste de PVM. De nombreux acteurs financiers "sp&eacute;culatifs pr&eacute;f&egrave;rent ne pas conserver de positions ouvertes pendant le week-end et cl&ocirc;turent leurs positions avant la r&eacute;union", explique Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management.</p>
<p>Vers 11h50, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, c&eacute;dait 0,77% &agrave; 66,32 dollars. Son &eacute;quivalent am&eacute;ricain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en septembre, perdait lui 0,99% &agrave; 63,33 dollars.</p>
<p>Pour l'or noir, une avanc&eacute;e diplomatique serait probablement synonyme de sanctions all&eacute;g&eacute;es &agrave; venir sur l'&eacute;conomie russe et notamment sur son secteur &eacute;nerg&eacute;tique. De plus, faciliter les exportations russes de brut serait un facteur de baisse des cours, en particulier dans le contexte actuel du march&eacute; qui pr&eacute;voit d&eacute;j&agrave; un exc&eacute;dent d'offre dans les mois &agrave; venir.</p>
<p>Le rapport de l'Agence internationale de l'&eacute;nergie (AIE) publi&eacute; mercredi pr&eacute;voit ainsi la constitution de stocks importants de p&eacute;trole en fin d'ann&eacute;e et en 2026. Cependant, "l'&eacute;chec des n&eacute;gociations sur l'Ukraine pourrait contraindre Trump &agrave; agir, car il a clairement fait savoir que l'&eacute;chec des n&eacute;gociations aurait de graves r&eacute;percussions", souligne Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.</p>
<p>Le pr&eacute;sident am&eacute;ricain a par exemple menac&eacute; d'appliquer des droits de douane secondaires sur les pays importateurs de p&eacute;trole russe, ciblant notamment l'Inde, deuxi&egrave;me consommateur de brut russe. Dans un tel sc&eacute;nario, le cours du baril, qui a baiss&eacute; depuis le d&eacute;but du mois d'ao&ucirc;t, pourrait nettement remonter.</p>

Meeting Trump-Poutine: le cours du pétrole en retrait

                  <p>Les pompiers proviennent de différentes équipes des cantons de Genève, de Vaud et du Valais. Ceux-ci, accompagnés de trois véhicules d'extinction et de plusieurs véhicules de soutien, sont à l'oeuvre dans les zones affectées au Monténégro, écrit le Département fédéral des affaires étrangères dans un communiqué.</p>
                  <p>Leur mission consiste à lutter contre les feux de végétation, à défendre des points sensibles et à renforcer les moyeux urbains locaux, précise-t-il. Une première équipe avait déjà été envoyée sur place mercredi pour préparer l'arrivée des sapeurs-pompiers.</p>
                  <p>Le Monténégro est confronté à de violents incendies qui menacent sa capitale, Podgorica ainsi que d'autres régions du pays. Malgré tous les moyens déployés, des vents persistants alimentent les flammes, rendant certaines zones incontrôlables. Les autorités ont procédé à de nombreuses évacuations.</p>
                  <p>La situation est critique dans tout le sud de l'Europe. Le Portugal, la Grèce, l'Italie et l'Espagne font face à de nombreux incendies depuis plusieurs jours. Dans les Balkans, l'Albanie est aussi durement touchée.</p>
          

La Suisse envoie des pompiers au Monténégro

<p>"Leur message est clair et fort: non aux mesures "qui fragilisent la s&eacute;curit&eacute;, la sant&eacute;, la d&eacute;mocratie et l'autonomie locale". Le 30 km/h n'est pas une lubie, a d&eacute;clar&eacute; St&eacute;phanie Penher, la directrice de l'ATE, selon la version &eacute;crite de son discours. Le texte nomm&eacute; "Tempo 30" a &eacute;t&eacute; sign&eacute; par plus de 22'000 personnes.</p>
<p>Pour elle, cette limitation de vitesse permet de sauver des vies, r&eacute;duire les nuisances sonores ou encore am&eacute;liorer la qualit&eacute; de vie. Selon l'ATE, cet outil est pourtant menac&eacute; par un projet du Conseil f&eacute;d&eacute;ral qui veut imposer un "carcan centralisateur, d&eacute;connect&eacute; du terrain et des besoins r&eacute;els" de la population.</p>
<p>En 2024, le Parlement a transmis au Conseil f&eacute;d&eacute;ral une motion le chargeant de freiner l'extension du 30 km/h dans les villes. Selon la presse al&eacute;manique, le ministre des Transports Albert R&ouml;sti souhaiterait passer par voix d'ordonnance pour concr&eacute;tiser ce choix. Un proc&eacute;d&eacute; qui rendrait impossible d'attaquer la mesure par r&eacute;f&eacute;rendum. Un choix que l'ATE consid&egrave;re comme une atteinte inacceptable &agrave; l&rsquo;autonomie des communes et des cantons.</p>

L'ATE dénonce l'interdiction du 30 km/h

<p>Le Parlement a avalis&eacute; en d&eacute;cembre un changement de syst&egrave;me complet d'imposition du logement. La valeur locative, &agrave; savoir un imp&ocirc;t sur le montant th&eacute;orique qu'un propri&eacute;taire pourrait en retirer s'il le mettait en location, est supprim&eacute;e. En contrepartie, les int&eacute;r&ecirc;ts de la dette hypoth&eacute;caire et les frais d'entretien et de r&eacute;novation de l'immeuble ne sont plus que partiellement d&eacute;ductibles.</p>
<p>Le Conseil f&eacute;d&eacute;ral d&eacute;fend la r&eacute;forme, qu'il juge &eacute;quilibr&eacute;e, dans un communiqu&eacute; publi&eacute; vendredi. Celle-ci diminuerait l'incitation &agrave; l'endettement et simplifierait le syst&egrave;me fiscal. Elle pr&eacute;voit aussi un imp&ocirc;t sp&eacute;cial sur les r&eacute;sidences secondaires occup&eacute;es principalement par leur propri&eacute;taire, afin de pr&eacute;venir d'importantes pertes de recettes pour les cantons touristiques. Le gouvernement a salu&eacute; cette possibilit&eacute;.</p>
<p>Ce nouvel imp&ocirc;t et l'abolition de la valeur locative ne peuvent pas entrer en vigueur l'un sans l'autre puisque le Parlement a li&eacute; juridiquement les deux volets. Le changement n&eacute;cessite une modification de la Constitution avec un r&eacute;f&eacute;rendum obligatoire et donc un oui du peuple et des cantons.</p>

Le Conseil fédéral veut mettre fin à la valeur locative

                  <p>"Leur impact est modeste et s'élève à environ 25 millions de francs cette année et jusqu'à 45 millions l'année prochaine," devise ainsi le directeur général (CEO) Richard Saynor dans les colonnes de L'Agefi vendredi.</p>
                  <p>Le groupe rhénan a récemment publié un chiffre d'affaires semestriel total de 5,23 milliards de dollars, dont un cinquième environ collecté au pays de l'oncle Sam, pour un excédent brut opérationnel (Ebitda) ajusté de 1,05 milliard.</p>
                  <p>Le dirigeant a répété que les droits de douane constituaient pour son entreprise un handicap moindre aux Etats-Unis que la complexité des processus d'autorisation de commercialisation des produits de son groupe ou encore du système d'assurance public-privé.</p>
                  <p>Dans ce contexte, Sandoz n'envisage guère "pour le moment et même avec une taxe de 250%", comme récemment articulé par le résident de la Maison Blanche pour les médicaments importés, d'installer un outil de production outre-Atlantique.</p>
          

Sandoz peu touché par les droits de douane

                  <p>"C'est un moment difficile", a admis le chef des affaires internationales de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). "Ce n'était pas dû à un manque d'engagement", a-t-il ajouté, alors que de nombreux pays ont critiqué le président des négociations Luis Vayas Valdivieso.</p>
                  <p>"Nous avons obtenu des avancées", ajoute l'ambassadeur suisse. "Mais il manquait les étapes significatives qui étaient requises" pour un traité qui puisse oeuvrer contre la pollution plastique, selon lui.</p>
                  <p>Malgré l'échec, "nos efforts ne peuvent pas non plus s'arrêter", a insisté M. Wertli. Mais après trois ans de négociations lors de différentes réunions, il faut désormais "une pause" pour décider de la future approche, met-il en garde.</p>
                  <p>Le conseiller fédéral Albert Rösti était venu aider la délégation suisse mercredi soir et jeudi pour tenter d'arracher un accord. Il avait multiplié les rencontres avec ses homologues à Genève et participé à des réunions en petits groupes dans les pourparlers.</p>
          

Plastique: la Suisse "déçue"

                  <p>L'Agid "a détecté une activité de vente illégale de documents d'identité qui auraient été dérobés à des hôtels opérant sur le territoire italien", a-t-elle annoncé dans un communiqué consulté jeudi par l'AFP.</p>
                  <p>"Il s'agit de dizaines de milliers de scans en haute résolution de passeports, cartes d'identité et autres documents d'identité utilisés par les clients lors des opérations de check-in", précise le communiqué.</p>
                  <p>L'agence, dans plusieurs communiqué successifs ces derniers jours, évoque près de 100'000 documents ainsi volés.</p>
                  <p>L'auteur ayant mis en vente ces documents, connu sous le pseudonyme "mydocs", a déclaré les avoir obtenus "grâce à des accès non autorisés à des systèmes informatiques, entre juin et août 2025".</p>
                  <p>Au total, dix hôtels installés sur le territoire italien sont concernés par ce piratage, mais "il n'est pas exclu que d'autres cas puissent émerger dans les jours à venir", avertissent les autorités.</p>
                  <h2>Conséquences potentiellement graves</h2>
                  <p>L'agence alerte également sur les "conséquences pour les victimes qui peuvent être graves, tant sur le plan économique que légal", rappelant que ces données, une fois dérobées, "peuvent être utilisées à des fins frauduleuses: création de faux documents, ouverture de comptes bancaires, usurpation d'identité numérique".</p>
                  <p>Les hôtels et plateformes de réservations d'hôtels sont régulièrement cibles de cyberattaques, les groupes Marriott, Caesars et le site Booking.com en ont notamment été victimes.</p>
          

Milliers de passeports piratés en Italie

                  <p>Le président des négociations Luis Vayas Valdivieso a dévoilé peu avant 02h00 un nouveau projet de texte. Aucun scénario d'un objectif mondial de réduction de la pollution n'y figure mais des efforts nationaux. La portée d'un éventuel accord se jouera aussi autour des termes "doit" ou "devrait" qui restent à clarifier.</p>
                  <p>Les Etats ambitieux, dont la plupart veulent encore une obligation d'une réduction de la production, et les pays pétroliers se déchirent depuis trois ans sur cette question cruciale pour aboutir à un accord. De même, la formulation qui sera choisie s'appliquera également à la question des produits chimiques dangereux pour la santé et l'environnement, une thématique chère à la Suisse. Prévue dès 02h00, une réunion des chefs de délégation dira si un compromis est possible et la portée de celui-ci.</p>
                  <h2>Exaspérés par le président</h2>
                  <p>Les critiques s'accumulent sur le mode opératoire de M. Valdivieso. Vers 23h30 jeudi, il avait annoncé que les pourparlers se poursuivraient au-delà du délai de minuit, après dix jours de discussion, avant de quitter précipitamment la salle de la plénière.</p>
                  <p>Cette scène a provoqué une énorme confusion parmi les délégations. Certaines ignoraient si les pourparlers se poursuivraient dans la nuit en petits groupes ou non. La plupart ont fini par quitter le Palais des Nations, mais un bon quart est resté longuement dans la salle.</p>
                  <p>Des ONG parlent d'"insulte" à la société civile. Certains délégués sud-américains ne cachent plus leur agacement contre cet ambassadeur équatorien qui avait provoqué une énorme colère chez la plupart des pays en présentant un précédent projet de texte révisé peu ambitieux mercredi. Du conseiller fédéral Albert Rösti au président français Emmanuel Macron en passant par de nombreux pays en développement, celui-ci a été considéré comme "inacceptable".</p>
                  <p>Selon des sources convergentes, les discussions devraient s'arrêter au plus tard vendredi en fin d'après-midi. La Suisse, qui souhaiterait à l'avenir accueillir le secrétariat en cas de traité, estime qu'il ne serait "pas acceptable" de repartir de Genève sans résultat.</p>
                  <p>Elle veut désormais un accord resserré sur une amélioration de la production, sans objectif de réduction, et un contrôle ou au moins une surveillance des produits problématiques. De même qu'un mécanisme de financement du soutien aux pays en développement.</p>
                  <p>"A la fin, ce sont les grands pays, les grands producteurs qui seront décifs", admet M. Rösti. Il n'exclut pas le scénario d'un vote s'il permet de "régler le problème". Mais il préférerait un consensus.</p>
                  <h2>Demande lancée par les ONG</h2>
                  <p>Les acteurs du sud et les représentants des collecteurs de déchets, qui ramassent environ 60% du plastique après son utilisation dans le monde, souhaitent de leur côté être entendus. Les premiers veulent aussi un accord contraignant sur la production, alors que les seconds souhaitent être accompagnés dans les changements qu'ils devront mener.</p>
                  <p>Jeudi soir, des dizaines de représentants de la société civile s'étaient rassemblés devant la salle plénière. "Un traité faible est un échec pour le monde", ont-ils scandé, alors qu'un délégué panaméen a rappelé que "ce pourrait être notre dernière chance d'un cadre mondial" contre la pollution plastique.</p>
                  <p>En près de 25 ans, la consommation de ce matériau a plus que doublé et s'établissait, selon les estimations pour 2024, à 500 millions de tonnes, dont près de 400 millions finissent en déchets. Si la situation n'est pas stabilisée, elle sera multipliée encore par trois d'ici 2060, au-delà de 1,2 milliard de tonnes. Tout comme les déchets, à plus d'un milliard de tonnes.</p>
                  <p>Selon Greenpeace, la Suisse arrive en deuxième position dans le classement des pays avec la proportion de population à risque la plus élevée. Plus de 10% des habitants, soit 973'000 personnes, se trouvent à moins de 10 km d'un site de production lié au plastique. Et des experts estiment les coûts annuels de santé liés à la pollution plastique dans le monde à au moins 1500 milliards de dollars.</p>
          

Plastique: nouveau projet de texte à Genève

<p>Marraine depuis 5 ans d'un St-Bernard pr&eacute;nomm&eacute; Zeus, n&eacute; en 2020, Karin Keller-Sutter voue un v&eacute;ritable amour aux quadrup&egrave;des. "D&egrave;s mon enfance, j'ai grandi avec des chiens, j'en avais encore un jusqu'en janvier 2019. Zeus est venu me voir deux fois &agrave; Berne, dont lors de mon &eacute;lection comme pr&eacute;sidente de la Conf&eacute;d&eacute;ration (ndlr: en d&eacute;cembre dernier)", a-t-elle r&eacute;sum&eacute;, au terme d'une visite priv&eacute;e de 30 minutes environ, sa troisi&egrave;me depuis 2020.<br /><br />La cheffe du D&eacute;partement f&eacute;d&eacute;ral des finances a pu se rendre compte de la m&eacute;tamorphose du parc, cons&eacute;cutive &agrave; deux ans de travaux. "Je suis impressionn&eacute;e. Le nouveau Barryland ne ressemble en rien au pr&eacute;c&eacute;dent. Ce v&eacute;ritable parc d'attractions est un grand atout touristique pour le Valais et pour la Suisse enti&egrave;re", a avou&eacute; l'&eacute;lue PLR.</p>
<h2>"Courageuse, aimable et r&eacute;fl&eacute;chie"</h2>
<p>"Les St-Bernard font partie des symboles de notre pays, tels que le fromage, le chocolat ou l'or", a poursuivi la pr&eacute;sidente. "Voyez le nombre de timbres du monde entier qui repr&eacute;sente notre pays gr&acirc;ce &agrave; ces chiens."<br /><br />Pour Karin Keller-Sutter, les St-Bernard &eacute;voquent "notre patrie, nos racines et notre identit&eacute;. Ils donnent l'image d'une Suisse courageuse, aimable et r&eacute;fl&eacute;chie."</p>
<h2>Premiers chiffres en hausse</h2>
<p>La fondation Barry a remplac&eacute; son ancien mus&eacute;e historique par un espace moderne, lumineux et interactif. Con&ccedil;u en forme d&rsquo;empreinte de patte de chien, celui-ci s&rsquo;&eacute;tend sur 2400 m&egrave;tres carr&eacute;s et s&rsquo;int&egrave;gre &agrave; un parc arboris&eacute; de 22&rsquo;000 m&egrave;tres carr&eacute;s.<br /><br />Au travers de cinq univers th&eacute;matiques, chaque visiteur peut se plonger de mani&egrave;re ludique et interactive dans l&rsquo;histoire et les mythes qui entourent les St-Bernard, tout en d&eacute;couvrant ses caract&eacute;ristiques uniques. Les visiteurs ont &eacute;galement l&rsquo;opportunit&eacute; d&rsquo;observer ces chiens dans leur environnement naturel et d&rsquo;assister aux soins qui leur sont prodigu&eacute;s au quotidien.<br /><br />Avec ce nouvel am&eacute;nagement, la direction du Barryland esp&egrave;re doubler le nombre de visites annuelles situ&eacute; en moyenne entre 70'000 et 80'000 par an (record &agrave; 83'000 en 2023). Les affluences enregistr&eacute;es entre le 26 juin et le 31 juillet affichent une moyenne d'entr&eacute;es qui a tripl&eacute;, passant quotidiennement de 230 avec l'ancien mus&eacute;e &agrave; 720 avec le nouvel &eacute;crin.<br /><br /></p>

Karin Keller-Sutter en visite à Martigny

<p>Le conseiller f&eacute;d&eacute;ral Albert R&ouml;sti estime qu'une absence de r&eacute;sultat dans les pourparlers de Gen&egrave;ve serait "une fin grave" et "inacceptable". Jeudi &agrave; la mi-journ&eacute;e, il a dit "avoir meilleur espoir" que la veille et il attend un nouveau texte dans l'apr&egrave;s-midi.</p>
<p>"A la fin, ce sont les grands pays, les grands producteurs qui vont &ecirc;tre d&eacute;cisifs", a admis &agrave; la presse le conseiller f&eacute;d&eacute;ral. Il a multipli&eacute; les rencontres depuis son arriv&eacute;e &agrave; Gen&egrave;ve mercredi soir, plusieurs dizaines.</p>
<p>Il a trouv&eacute; son homologue am&eacute;ricain "constructif", m&ecirc;me si les divergences sont importantes. Il a aussi particip&eacute; &agrave; une discussion dans un groupe restreint avec Washington d'un c&ocirc;t&eacute; et des Etats comme le Canada, la Norv&egrave;ge, l'Islande, l'Australie ou encore la Nouvelle-Z&eacute;lande.</p>
<p>Jeudi matin, il a ensuite vu les responsables europ&eacute;ens et les repr&eacute;sentants de Greenpeace et du WWF, tous sur la m&ecirc;me approche que la Suisse, "pour unir les messages". Depuis dix jours, plusieurs chiffres ont circul&eacute; sur le nombre de pays qui participent. Il s'&eacute;tablissait mercredi &agrave; 185, a dit &agrave; Keystone-ATS un responsable onusien.</p>
<p>Mercredi &eacute;galement, le pr&eacute;sident des n&eacute;gociations Luis Vayas Valdivieso avait pr&eacute;sent&eacute; un nouveau projet de texte largement rejet&eacute; par la plupart des pays. Celui-ci "n'&eacute;tait pas du tout ambitieux" et ne refl&eacute;tait pas "les exigences de la Suisse", insiste M. R&ouml;sti.</p>
<h2>Vote pas exclu par la Suisse</h2>
<p>La Suisse veut d&eacute;sormais un texte recentr&eacute; sur trois grandes questions. Une am&eacute;lioration de la production, sans objectif de r&eacute;duction, une diminution ou au moins une surveillance des produits plastiques probl&eacute;matiques et un m&eacute;canisme de financement pour les pays en d&eacute;veloppement doivent figurer dans un accord, selon elle.</p>
<p>"C'est dans l'int&eacute;r&ecirc;t" de tous les pays, estime le conseiller f&eacute;d&eacute;ral. Et il ajoute que les d&eacute;tails pourront &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;s plus tard. Le plus important est de convaincre les pays critiques au moins "de ne pas freiner" un effort contre la pollution plastique. Or, les pays p&eacute;troliers ont jusqu'&agrave; pr&eacute;sent bloqu&eacute; toute avanc&eacute;e sur la question de la production.</p>
<p>Selon M. R&ouml;sti, la question d'un vote n'est pas taboue. "On aimerait plut&ocirc;t un consensus, ce serait le meilleur r&eacute;sultat", affirme-t-il. "Si on doit voter, c'est un sc&eacute;nario dont il faut discuter. On n'exclut aucun sc&eacute;nario parce que c'est important de r&eacute;gler ce probl&egrave;me", insiste-t-il.</p>
<p>La Suisse est en concurrence avec Nairobi pour accueillir le secr&eacute;tariat d'un futur accord. "Mais ce n'est pas le moment d'en discuter", a &eacute;galement r&eacute;p&eacute;t&eacute; le conseiller f&eacute;d&eacute;ral.</p>

Plastique: Rösti veut croire à un accord

<p>Quelque 19'761 &eacute;l&egrave;ves et 2142 enseignants reprennent lundi le chemin de l&rsquo;&eacute;cole obligatoire dans le canton de Neuch&acirc;tel. Le nombre d'&eacute;coliers est en l&eacute;ger recul, malgr&eacute; une hausse en 1ʳᵉ Harmos. Cette rentr&eacute;e sera marqu&eacute;e par une interdiction de l&rsquo;usage des t&eacute;l&eacute;phones portables dans l'enceinte scolaire et par des mesures pour am&eacute;liorer l'orthographe des &eacute;l&egrave;ves.<br /><br />Neuch&acirc;tel va harmoniser la pratique et interdire les t&eacute;l&eacute;phones portables ou autres appareils connect&eacute;s priv&eacute;s dans le cadre scolaire pour tous les &eacute;l&egrave;ves des &eacute;coles publiques de la scolarit&eacute; obligatoire. "Cette r&egrave;gle &eacute;tait d&eacute;j&agrave; largement en vigueur dans le canton" mais elle pouvait varier d'un cercle scolaire &agrave; l'autre, a d&eacute;clar&eacute; jeudi Crystel Graf, conseill&egrave;re d'&Eacute;tat en charge de l'&eacute;ducation.<br /><br />Les t&eacute;l&eacute;phones portables ou autres appareils connect&eacute;s priv&eacute;s devront rester &eacute;teints et rang&eacute;s, de mani&egrave;re &agrave; &ecirc;tre non visibles et non utilisables. "Nous n'avons pas pr&eacute;vu de bo&icirc;tes de rangement &agrave; l'entr&eacute;e des classes, mais les cercles scolaires peuvent le pr&eacute;voir", a ajout&eacute; Crystel Graf.</p>
<h2>Orthographe &agrave; am&eacute;liorer</h2>
<p>Par rapport au fait que seuls 36% des &eacute;l&egrave;ves neuch&acirc;telois atteignaient les comp&eacute;tences attendues en orthographe lors de la derni&egrave;re enqu&ecirc;te COFO, le canton veut prendre des mesures. "L'attention, port&eacute;e &agrave; l'orthographe, s'arr&ecirc;tait souvent &agrave; la fin du cycle 2, alors qu'il faut tout le temps l'exercer et partir de l'id&eacute;e qu'elle n'est pas acquise au cycle 3", a expliqu&eacute; Serge Ramel, chef du service de l&rsquo;enseignement obligatoire.<br /><br />De nouveaux moyens d'enseignement, qui existent d&eacute;j&agrave; pour le cycle 2, vont &ecirc;tre produits au niveau romand. Des rituels seront mis en place comme avec une phrase du jour &agrave; &eacute;crire.<br /><br />"Il faut donner envie d'apprendre l'orthographe", a ajout&eacute; Crystel Graf. En conjonction avec la Semaine de la langue fran&ccedil;aise et de la francophonie en mars 2026, une semaine de l&rsquo;orthographe sera organis&eacute;e dans tous les centres scolaires. Des escape games de l'orthographe, des concours et des d&eacute;bats seront notamment mis sur pied.</p>
<h2>Classe ferm&eacute;e aux Planchettes</h2>
<p>L'&eacute;volution du nombre d'&eacute;l&egrave;ves dans le canton est en tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;re baisse, malgr&eacute; la pr&eacute;sence de 250 &eacute;l&egrave;ves ukrainiens et une augmentation des &eacute;l&egrave;ves de 1ʳᵉ Harmos due &agrave; un petit babyboom de naissances en 2020-2021.<br /><br />La classe du coll&egrave;ge des Planchettes devra &ecirc;tre ferm&eacute;e par manque d'&eacute;l&egrave;ves. Les trois &eacute;l&egrave;ves concern&eacute;s rejoindront les classes de la ville de La Chaux-de-Fonds et les enseignants du coll&egrave;ge continueront &agrave; travailler au sein du Cercle scolaire. Les autorit&eacute;s des communes ont indiqu&eacute; dans un communiqu&eacute; qu'elles esp&egrave;rent qu'il "s'agit d'une fermeture temporaire".<br /><br />L&rsquo;enseignement immersif de l&rsquo;allemand continue sa progression dans le canton. Il concerne 3&rsquo;799 &eacute;l&egrave;ves (+11,2%), dans 209 classes (+10%).<br /><br />"Une r&eacute;ussite, d'autant que l'enseignement pr&eacute;coce du Fran&ccedil;ais en Suisse al&eacute;manique est remis en question", a d&eacute;clar&eacute; Crystel Graf. La conseill&egrave;re d'&Eacute;tat "lance un appel &agrave; garder le Fran&ccedil;ais &agrave; l'&eacute;cole primaire outre-Sarine. Il en va de la coh&eacute;sion nationale. Je ne r&ecirc;ve pas d'un pays o&ugrave; l'on parle en anglais quand on se d&eacute;place dans le canton de Berne".<br /><br /></p>

Une rentrée scolaire sans natel pour les élèves

<p>Un jour apr&egrave;s l'accident mortel &agrave; la piscine des M&eacute;l&egrave;zes de La Chaux-de-Fonds (NE), le gar&ccedil;on, qui a saut&eacute; sur un sexag&eacute;naire, a &eacute;t&eacute; identifi&eacute; et entendu par la police. L'enfant, un ressortissant suisse de huit ans, ne sera pas expos&eacute; &agrave; la justice p&eacute;nale des mineurs.</p>
<p>"A la suite de l'appel &agrave; t&eacute;moins, la famille de l'enfant a pris contact avec la police", a d&eacute;clar&eacute; jeudi &agrave; Keystone-ATS le procureur Nicolas Feuz, confirmant une information du Temps. Ce dernier a pr&eacute;cis&eacute; que "le travail des gardes-bains ne pr&ecirc;te aucunement le flanc &agrave; la critique &agrave; ce stade de l&rsquo;enqu&ecirc;te. L&rsquo;intervention a &eacute;t&eacute; rapide".</p>
<p>Un nageur de 67 ans est d&eacute;c&eacute;d&eacute; mardi &agrave; la piscine des M&eacute;l&egrave;zes apr&egrave;s qu'un jeune gar&ccedil;on lui est tomb&eacute; dessus en plongeant dans le bassin. Le jeune gar&ccedil;on a atterri sur l'homme domicili&eacute; dans la r&eacute;gion apr&egrave;s avoir saut&eacute; du plongeoir de 5 m&egrave;tres. Gri&egrave;vement bless&eacute;, le nageur est d&eacute;c&eacute;d&eacute; sur place des suites de ses blessures.</p>

Accident mortel dans une piscine de  Chaux-de-Fonds

<p>En Suisse, deux personnes sur trois utilisent r&eacute;guli&egrave;rement plusieurs langues au quotidien. Il s'agit souvent des langues nationales. L'idiome non national le plus r&eacute;pandu est l'anglais.</p>
<p>C'est en Suisse romande que l'on trouve le plus grand nombre de personnes plurilingues (66%), indique jeudi l'Office f&eacute;d&eacute;ral de la statistique (OFS). Et les jeunes sont plus nombreux que leurs a&icirc;n&eacute;s &agrave; utiliser plusieurs langues au travail, en famille ou sur Internet.</p>
<h2>Familles plurilingues</h2>
<p>Ainsi, 81% des 15-24 ans utilisent plusieurs langues, contre 38% seulement des 65 ans et plus. Pour certains, le multilinguisme commence tr&egrave;s t&ocirc;t: 38% des enfants et des jeunes de moins de 15 ans entendent au moins deux langues &agrave; la maison. Environ un enfant sur cinq parle plusieurs langues avec ses parents.</p>
<p>Outre les langues nationales, c'est l'anglais qui est le plus souvent utilis&eacute;. Dans l'espace germanophone, davantage de personnes ont recours &agrave; l'anglais qu'au fran&ccedil;ais et, en Suisse romande, plus souvent qu'&agrave; l'allemand. Selon l'OFS, une bonne moiti&eacute; des personnes &acirc;g&eacute;es de 15 &agrave; 64 ans estiment que leurs propres connaissances de l'anglais sont bonnes ou tr&egrave;s bonnes.</p>
<p>L'espagnol et le portugais sont surtout r&eacute;pandus en Suisse romande, tandis que l'albanais, le bosniaque, le croate, le mont&eacute;n&eacute;grin et le serbe sont plut&ocirc;t parl&eacute;s en Suisse al&eacute;manique.</p>
<h2>Un quart apprend des langues</h2>
<p>Pr&egrave;s d'un quart de la population &acirc;g&eacute;e de 25 ans et plus apprend une ou plusieurs langues. Les plus apprises ou approfondies sont l'anglais, l'allemand et le fran&ccedil;ais. Pour l'allemand et le fran&ccedil;ais, cela se fait surtout pour des raisons professionnelles. En revanche, les gens veulent apprendre l'anglais plut&ocirc;t pour les vacances et les voyages.</p>
<p>L'enqu&ecirc;te r&eacute;v&egrave;le que le fran&ccedil;ais est principalement appris &agrave; l'&eacute;cole. Quant &agrave; l'allemand, les gens l'acqui&egrave;rent surtout dans le cadre de leur travail ou de cours de langue.</p>

Suisse: près de 80% des jeunes utilisent plusieurs langues

<p>Le proc&egrave;s d'un pr&ecirc;tre s'est ouvert jeudi matin au tribunal p&eacute;nal cantonal tessinois de Lugano. Cet homme de 56 ans est accus&eacute; d'avoir agress&eacute; sexuellement neuf personnes, dont quatre mineures. L'homme est en ex&eacute;cution anticip&eacute;e de peine depuis neuf mois.</p>
<p>Selon l'acte d'accusation, les d&eacute;lits sexuels ont eu lieu entre 2015 et 2023. Au sein du dioc&egrave;se de Lugano, l'homme &eacute;tait responsable de l'assistance spirituelle et de l'accompagnement des jeunes. En outre, il &eacute;tait enseignant dans diff&eacute;rentes &eacute;coles secondaires, coresponsable de l'enseignement religieux &agrave; l'&eacute;cole et faisait partie de diff&eacute;rentes commissions.</p>
<p>Le quinquag&eacute;naire est accus&eacute; de contrainte sexuelle multiple, d'actes sexuels avec des personnes incapables de discernement ou de r&eacute;sistance, d'actes sexuels multiples avec des enfants ainsi que de pornographie.</p>
<p>Le proc&egrave;s se d&eacute;roule &agrave; huis clos, seuls les journalistes sont autoris&eacute;s &agrave; y assister.</p>

Délits sexuels: le procès d'un prêtre débute au Tessin

<p>L'UE sonne l'alerte &agrave; quelques heures de la fin de dix jours de n&eacute;gociations &agrave; Gen&egrave;ve pour un accord contre la pollution plastique. Un arrangement "faible et fig&eacute; ne sera utile pour personne", a averti jeudi la commissaire europ&eacute;enne Jessika Roswall.</p>
<p>"Le monde, du nord au sud, le secteur priv&eacute; et la soci&eacute;t&eacute; civile veulent un trait&eacute; mondial sur le plastique", a-t-elle dit. Elle vante les vertus d'un accord pour la sant&eacute; et l'&eacute;conomie.</p>
<p>"Un trait&eacute; qui couvre tout le cycle du plastique et puisse &eacute;voluer avec la science constitue une &eacute;tape cruciale", selon elle. Le pr&eacute;sident des n&eacute;gociations Luis Vayas Valdivieso a provoqu&eacute; la col&egrave;re de nombreux &Eacute;tats mercredi en pr&eacute;sentant un nouveau texte moins ambitieux.</p>
<h2>Manque d'implication</h2>
<p>Celui-ci ne pr&eacute;voit aucun effort mondial, mais des engagements nationaux sur la r&eacute;duction de la production ou des substances &agrave; interdire. De quoi satisfaire les pays p&eacute;troliers.</p>
<p>La Suisse et la plupart des pays ont demand&eacute; un nouveau texte, alors que les pourparlers pourraient se prolonger, apr&egrave;s minuit, de quelques heures &agrave; Gen&egrave;ve.</p>

Urgence à Genève: l’UE réclame un traité plastique plus fort

<p>La Banque nationale suisse (BNS) a publi&eacute; mercredi les maquettes des nouveaux billets de banque. Un sondage public a &eacute;t&eacute; lanc&eacute; pour d&eacute;partager les mod&egrave;les divers et vari&eacute;s. Le choix final sera annonc&eacute; d&eacute;but 2026.<br /><br />Douze propositions de s&eacute;ries ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es en ligne pour un sondage d'opinion, effectu&eacute; par un institut sp&eacute;cialis&eacute;, du 13 ao&ucirc;t au 7 septembre, rapporte un communiqu&eacute;.</p>
<center>
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<p><br />Les six meilleures, choisies par la population et par un jury de sp&eacute;cialistes externes, passeront une seconde phase de s&eacute;lection portant notamment sur des aspects commerciaux.</p>
<h2>"Tout en relief"&nbsp;</h2>
<p>Lanc&eacute; en octobre dernier, le concours de graphisme pour cette dixi&egrave;me s&eacute;rie a pour th&egrave;me "La Suisse, tout en relief". "Elle refl&egrave;te la topographie unique du territoire et d&eacute;peint la diversit&eacute; de la vie telle qu'elle se manifeste selon les diff&eacute;rents &eacute;tages altitudinaux", expliquait un communiqu&eacute;.<br /><br />C'est chose faite avec les diff&eacute;rentes palettes propos&eacute;es, plus ou moins color&eacute;es, qui d&eacute;clinent en tous genres les sp&eacute;cialit&eacute;s et symboliques suisses. Les animaux de la palette A font concurrence aux roches de la palette H, quand l'originalit&eacute; du concept F en version dessins pour enfants d&eacute;tone face au classicisme du concept J.<br /><br />Ces choix, plus ou moins risqu&eacute;s, mais qui ont le m&eacute;rite de d&eacute;tailler les embl&egrave;mes helv&eacute;tiques, rappellent la pol&eacute;mique de la s&eacute;rie 9 "Vive les Suisses" jug&eacute;e pour son style moderne et abstrait, voire trop d&eacute;shumanis&eacute;e.<br /><br />La gardienne du franc a commenc&eacute; &agrave; introduire les billets de la neuvi&egrave;me s&eacute;rie en 2016. La derni&egrave;re coupure, celle de 100 francs, a &eacute;t&eacute; mise en circulation en 2019.<br /><br /></p>

À quoi ressembleront les futurs billets de banque suisses?

<p>"Les &Eacute;tats-Unis ont pour politique de renforcer leur position dominante dans le domaine spatial en favorisant la concurrence sur le march&eacute; des lancements", fait valoir le pr&eacute;sident am&eacute;ricain dans un nouveau d&eacute;cret.</p>
<p>Pour ce faire, le r&eacute;publicain demande &agrave; son administration de lever autant que faire se peut les freins administratifs aux activit&eacute;s spatiales commerciales, sur lesquelles il compte pour mener &agrave; bien plusieurs de ses projets.</p>
<p>Parmi ceux-ci: l'envoi d'Hommes sur la Lune et sur la plan&egrave;te Mars ou encore la construction d'un bouclier antimissile baptis&eacute; "D&ocirc;me d'or".</p>
<h2>130 lancements en 2024 pour SpaceX</h2>
<p>Auparavant r&eacute;serv&eacute; aux Etats, le domaine de l'espace s'est ouvert &agrave; partir du d&eacute;but des ann&eacute;es 2000 aux acteurs priv&eacute;s, dont l'importance n'a depuis cess&eacute; de cro&icirc;tre, particuli&egrave;rement aux Etats-Unis.</p>
<p>L'entreprise am&eacute;ricaine SpaceX du multimilliardaire Elon Musk domine ainsi d&eacute;sormais le march&eacute; mondial, avec plus de 130 lancements en 2024.</p>
<p>Un nombre qui devrait continuer &agrave; augmenter, selon les directives donn&eacute;es par le r&eacute;publicain, qui appelle &agrave; "augmenter consid&eacute;rablement la cadence des lancements commerciaux et des activit&eacute;s spatiales novatrices" am&eacute;ricaines "d'ici 2030".</p>
<p>Ces mesures, attendues, devraient r&eacute;jouir du patron de SpaceX, d&eacute;fenseur comme le pr&eacute;sident d'une d&eacute;r&eacute;gulation du secteur, mais avec qui Donald Trump s'est r&eacute;cemment brouill&eacute;.</p>
<p>Elon Musk, qui d&eacute;veloppe actuellement Starship, la plus grande fus&eacute;e jamais con&ccedil;ue pour des voyages vers la Lune et la plan&egrave;te rouge, est un partisan des prises de risques et mise sur le lancement de multiples prototypes pour avancer, quitte &agrave; ce qu'ils explosent.</p>
<h2>"D&eacute;cision irresponsable"</h2>
<p>Une strat&eacute;gie vivement critiqu&eacute;e sur le plan environnemental, et peu appr&eacute;ci&eacute;e des autorit&eacute;s de r&eacute;gulation.</p>
<p>"Cette d&eacute;cision irresponsable met en danger les populations et la faune sauvage, car les entreprises priv&eacute;es lancent des fus&eacute;es g&eacute;antes qui explosent souvent et causent des ravages dans les zones environnantes", d&eacute;nonce Jared Margolis, avocat au Center for Biological Diversity.</p>

Trump dérégule l'industrie spatiale américaine

<p>Ce vol, d'une dur&eacute;e de 5h09, s'est d&eacute;roul&eacute; au d&eacute;part de l'a&eacute;roport de Sion. L'avion exp&eacute;rimental HB-SXA a r&eacute;ussi sa tentative de record du monde d&rsquo;altitude &agrave; la seule &eacute;nergie solaire, en s&rsquo;appuyant sur les thermiques propres &agrave; la topographie valaisanne, pr&eacute;cise la cellule communication de SolarStratos dans un communiqu&eacute; mercredi matin. Cette marque de 9521 m&egrave;tres doit encore &ecirc;tre valid&eacute;e par la F&eacute;d&eacute;ration internationale d'aviation (FAI). &nbsp;Le pr&eacute;c&eacute;dent record appartenait &agrave; Bertrand Piccard et Solar Impulse avec 9235 m&egrave;tres.</p>
<p>"Cet exploit pose le dernier jalon dans la progression qui vise &agrave; atteindre la stratosph&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;nergie solaire. Elle r&eacute;alise l&rsquo;objectif de la mission: frapper les esprits avec des d&eacute;fis spectaculaires, embl&eacute;matiques, pour promouvoir l&rsquo;&eacute;nergie solaire, afin de pr&eacute;server notre biosph&egrave;re et notre plan&egrave;te", r&eacute;sume l'&eacute;quipe de SolarStratos.</p>

Un avion solaire bat le record de Bertrand Piccard

                  <p>Seul point de convergence, la vive progression du produit intérieur brut (PIB) observée sur les trois premiers mois de l'année aura fait long feu.</p>
                  <p>Les prévisions pour la période d'avril à fin juin s'échelonnent entre une contraction de 0,3% et une progression de même ampleur, tandis que l'économie suisse s'était enrobée de 0,8% entre janvier et fin mars.</p>
                  <p>Les économistes pointaient du doigt un effet d'anticipation des menaces d'application de barrières douanières par l'administration Trump sur les envois vers les Etats-Unis. Des menaces depuis grandement matérialisées, avec des droits de douane indiscriminés de 10% dès le mois d'avril, relevés pour les produits helvétiques spécifiquement à 39% début août.</p>
                  <h2>Espoirs de stabilisation</h2>
                  <p>Il reste à voir dans ce contexte si la demande intérieure aura joué le rôle stabilisateur, entre redressement de l'activité de construction et soutien d'un faible taux d'inflation aux dépenses de consommation des ménages, espéré par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) mi-juin encore.</p>
                  <p>Les économistes fédéraux prévoyaient par contre déjà que le poids du conflit commercial se ferait sentir sur les exportations tout au long de 2025 et prévenaient qu'une relance de la croissance mondiale - synonyme d'appel d'air pour les exportations helvétiques - n'était pas attendue avant 2026.</p>
                  <p>Depuis, le centre d'études conjoncturelles KOF a devisé l'impact sur l'économie helvétique du taux de 39% appliqué par l'administration Trump entre 0,3% à 0,6% en 2025. Cela "coûterait à chaque Suisse en moyenne 300 francs", calculaient les économistes académiques zurichois. Dans le pire des scénarios, le PIB pourrait même reculer de 1% et une récession ne serait pas à exclure.</p>
          